Vieux Garçon se dévoile au Trianon transatlantique

Photo : Fabien Pastor

C’est un troisième projet musical, celui-ci électro-folk, pour Yannick Marais. À côté de La Maison Tellier et Animal triste, l’auteur et compositeur rouennais devient Vieux Garçon. Il est donc en solo pour ce concert vendredi 7 février au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen.

« J’avais envie d’une escapade en solitaire ». Yannick Marais la mène entre deux projets musicaux bien en place, La Maison Tellier et Animal triste, notamment au Trianon transatlantique à Sotteville-lès-Rouen où il est artiste associé avec la metteuse en scène, Julie-Anne Roth durant cette saison 2024-2025. Une salle qu’il connaît bien pour y avoir joué plusieurs fois « J’aime boucler des boucles. Cela fait écho au jeune homme que j’étais. Le Trianon a été la première salle à accueillir La Maison Tellier. Être artiste associé, c’est une nouveauté pour moi. J’arrive à un âge où je peux être demandeur et curieux de première fois ».

Le musicien rouennais est arrivé avec le personnage de Vieux Garçon dans la tête. Ce compagnonnage est « l’occasion de lui donner une chance. J’ai dû me demander qui il était. J’ai été obligé de creuser le pourquoi du comment, à imaginer une esthétique et trouver une ligne de conduite. Les choses évoluent au fil du temps avant de lui trouver des copains ».

Ce Vieux Garçon a un lien avec Old Boy de Park Chan-wook. « Ce film est une belle métaphore. Il évoque l’enfermement avant une liberté retrouvée sans comprendre pourquoi. Il pose une question, qu’est-ce qu’un être humain ?, et parle de cette ivresse à retrouver l’air extérieur ». Tel est le point de départ de Vieux Garçon, le projet en solo de Yannick Marais, qui se dévoile vendredi 7 février en concert au Trianon transatlantique. Seul, avec une guitare et des samples, des loops, des claviers, après avoir travaillé sur un univers musical électro-folk, un écrin à des textes intimistes.

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