11 films inédits à Ciné Friendly

photo : Alexis Langlois

Pour cette 8e édition du festival Ciné Friendly, dédié au cinéma LGBTQIA+, l’association Pix’m a sélectionné huit films, trois longs métrages, quatre courts métrages et quatre documentaires qui sont à découvrir en avant-première du 24 au 26 avril à l’Omnia à Rouen.

Tous les films présentés ne sont pas encore sortis dans les salles de cinéma et certains ne le seront très certainement jamais, faute de distributeurs. C’est donc une programmation inédite que propose l’association Pix’m lors de son festival Ciné Friendly du 24 au 26 avril à l’Omnia à Rouen. À l’affiche : onze films dont trois longs métrages, quatre courts métrages et quatre documentaires avant une grande soirée au bar Le Milk à Rouen.

À Ciné Friendly, il sera possible de voir Lesvia, coup de cœur de la fédération française des films LGBTQIA+. Dans ce documentaire, Tzeli Hadjidimitriou raconte l’arrivée de femmes lesbiennes dans les années 1970 sur l’île de Lesbos où celles-ci trouvent la sororité et la joie de vivre en pleine nature. Dans Si je meurs, ce sera de joie, Alexis Taillant aborde le sujet de la sexualité et de l’amour chez les personnes âgées. Victoria Verseau raconte le parcours de transition dans Trans Memoria. Pierre Chassagneux et Matthieu Lère seront présents au festival pour parler de leur film Art up ou le chaos qui revient sur les 35 années de lutte contre le sida et d’accompagnement des malades.

De la fiction également avec Transmitzvah de Daniel Burman qui conte la vie d’une chanteuse trans de retour en Argentine pour tisser à nouveau des liens avec sa famille. Dans The Shameless de Konstantin Bojanov, deux jeunes femmes s’enfuient pour échapper à la police et à la prostitution. Daishi Matsunaga filme dans Egoist deux garçons, Kōsuke, très attentif à son apparence, et Ryūta, coach sportif, jusqu’à ce que l’un des deux disparaisse mystérieusement.

Le festival Ciné Friendly présente enfin quatre courts métrages d’Alexis Langlois, cinéaste du Havre. « C’est une personne très influencée par la musique pop et les sitcoms américains qui raconte des tranches de vie. Il a un univers très particulier. Quand on voit un film, on a envie d’y retourner », prévient Stéphane Merlet, président de Pix’m. Au programme : De La terreur, mes sœurs ! (en photo), Fanfreluches et idées noires, Les Démons de Dorothy et À Ton Âge, le chagrin, c’est vite passé.

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