Le chorégraphe Mourad Merzouki est devenu depuis les années 1990 une figure du mouvement hip-hop. Son travail cherche à créer et à renouveler sans cesse un dialogue entre diverses disciplines : il a ainsi notamment mêlé à la danse hip-hop les arts martiaux, le cirque ou encore les arts plastiques et la vidéo. Avec « Phénix », il initie cette fois-ci un dialogue entre la danse hip-hop et la musique baroque. Au plateau, quatre danseurs, deux hommes et deux femmes, évoluent au gré d’un instrument à cordes très en vogue au XVIIe siècle, la viole de gambe. Le tout est agrémenté de musiques électroniques signées par le DJ Arandel, fervent admirateur de la musique de Bach et dont les morceaux empruntent les motifs et phrases musicales.