L’association Baraques Walden a installé sa toute première cabane sous les arbres dans le parc de l’abbaye de Jumièges. L’ouverture aux autrices et auteurs se fait pendant le festival Terres de paroles.
Stéphane Nappez a fait un constat : « la Normandie est un terre d’écrivains or il manque des lieux de résidence d’écriture ». Avec son collectif, Baraques Walden, il a imaginé plusieurs projets, notamment la construction de cabanes dans des espaces retirés. La première se trouve tout en haut du parc de l’abbaye de Jumièges, sous des arbres. Un endroit calme où il possible d’entendre les bateaux, les cloches, « une conversation entre un renard et une chouette ». Plus récemment, Stéphane Nappez a sympathisé avec un écureuil. « Il est tellement roux qu’il en est rouge. On dirait qu’il sort d’un dessin animé. Nous nous sommes observés pendant un bon moment pour faire connaissance ».
La cabane de 20 m2, tout en bois, a été bâtie avec des matériaux de récupération. À l’intérieur, il y a juste une pièce pour travailler, manger et dormir, des toilettes sèches. « La personne doit gérer elle-même ses ressources en eau et en électricité. En fait, c’est juste une seconde peau pour se protéger des intempéries et du froid. Il est ainsi possible d’être disponible à soi-même et à la nature », commente Stéphane Nappez.
La baraque de Jumièges est ouverte à toutes les autrices et tous les auteurs. Plusieurs, écrivaines, écrivains, photographes, illustrateur et poètes, vont venir éprouver l’endroit pendant une semaine cet automne avant l’organisation des résidences. Une deuxième cabane est désormais à l’étude et sera construite à Champeaux dans La Manche.
