Rouen et la vallée de la Seine ne seront pas la capitale européenne de la culture en 2028. Après cette décision prise le 13 décembre, l’association Rouen Seine Normande souhaite poursuivre cette aventure et proposera un nouveau projet à la fin du mois de février 2024.
Il faut battre le fer tant qu’il est chaud… Marie Dupuis-Courtes a fait sienne cette ancienne expression. Pour la Présidente de Rouen Seine Normande, il est impératif de ne pas freiner, voire éteindre l’enthousiasme né avec la candidature de la ville de Rouen et de la vallée de la seine au titre de Rouen capitale européenne de la culture en 2028. « Nous avons senti après le premier oral une connexion avec les gens qui commençaient à y croire et s’approprier le projet. Sincèrement, je n’attendais pas autant de monde au musée des Beaux-Arts de Rouen le jour des résultats. Je suis tellement contente d’avoir été là pour pouvoir mesurer l’impact de cette candidature. Après, j’ai reçu de nombreux messages sympathiques et encourageants ». La décision est connue depuis le 13 décembre 2023. Ce sera Bourges.
Alors « il ne faut pas que tout s’arrête », conclut Marie Dupuis-Courtes. Du temps et de l’énergie ont été investis. Des rencontres et des échanges ont nourri ce document de 100 pages transmis au jury européen. « Certes nous n’avons pas gagné mais notre plus grande défaite serait de ranger le bid book dans un placard. Les besoins sur le territoire sont toujours là ». Autre impératif : « nous devons prendre une décision vite pour ne pas laisser planer un suspense insoutenable pour les équipes ».
Les membres de l’association Rouen Seine Normande ont ainsi décidé de rédiger un nouveau projet pour la fin du mois de février 2024. La Seine sera à nouveau au cœur des prochaines réflexions. Ce ne sera pas un Bid book bis car le budget sera moindre. Cependant, des idées seront reprises. « J’ai envie de voir des événements culturels qui rassemblent tout le territoire, espère Marie Dupuis-Courtes. Il y a eu de nombreux échanges sur des sujets de fond comme le rapport à l’eau, les mobilités douces, l’attractivité de la vallée de la Seine… Des choses sont à réinventer ». Il restera ensuite à définir le budget. « Je me veux résolument optimiste ».