Cohabiter avec une œuvre

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Le 19 février sera le Samedi de l’artothèque à Grand-Quevilly. Un moment pour échanger chaque trimestre sur les œuvres empruntées et sur la collection.

L’artomodule a trouvé une place dans la médiathèque de Grand-Quevilly. Cet outil de présentation doit « permettre de faire connaître et de développer l’artothèque, une forme de démocratisation de l’art. En le déplaçant, nous souhaitons faciliter l’emprunt », indique Christelle Féron, adjointe en charge de la Culture. « Il était important d’apporter une plus grande visibilité auprès du public, d’élargir la présence de l’artothèque pour répondre aux différentes pratiques et aux usages. Certains ont des actes spontanés, d’autres ont besoin de prendre le temps de la discussion. Tout cela s’accompagne », ajoute Marie-Laure Lapeyrère, directrice de la Maison des Arts.

Dans cette grande boîte se trouvent en accès libre une quinzaine d’œuvres, renouvelées tous les trois mois, à consulter et à choisir pour les accrocher chez soi. C’est tout le principe de l’artothèque. Là, on ne ressort pas avec un livre ou un album mais une œuvre d’art. Il est possible d’avoir une pièce dans son habitation au maximum pendant deux mois. La collection de Grand-Quevilly en comprend 240 avec des peintures, des estampes, des dessins, des sculptures, des lithographies… La Maison des Arts apportera son concours pour diversifier le fonds.

Autre nouveauté : le Samedi de l’artothèque, un temps de discussion pour échanger sur la sélection d’œuvres présentées et sur l’expérience de cette cohabitation. « S’approprier une œuvre pendant un temps n’est pas du tout la même démarche que celle du collectionneur. Nous souhaitons avoir des retours sur ce qu’apporte une œuvre d’art au quotidien, sur ce vécu », remarque Marie-Laure Lapeyrère. Le premier samedi de l’artothèque se tient samedi 19 février.

Infos pratiques

  • Samedi 19 février à 10h30 à la médiathèque François-Mitterrand à Grand-Quevilly
  • Entrée libre
  • photo : DR