La huitième édition d’Un Été au Havre se tiendra à partir du 22 juin. Pendant tout l’été, de nouvelles œuvres trouveront leur place dans la ville pour compléter une collection qui compte presque trente installations.
Pour cette huitième édition qui commence samedi 22 juin, Un Été au Havre 2024 explorera les identités de la ville. Un choix artistique présenté par Gaël Charbau pour raconter autrement une cité portuaire et exposer les enjeux actuels, le plus souvent environnementaux. Dix nouvelles installations prendront ainsi place dans divers quartiers du Havre jusqu’au 22 septembre.
Le collectif Sur Le Toit, le bien nommé, emmènera sur le toit du parking des Docks Vauban où il aménagera un jardin pensé comme un refuge pour faire une pause, échanger et profiter d’un point de vue. Ad Minoliti construira aux Jardins suspendus un Hôtel des oiseaux avec d’un côté des mangeoires, des abreuvoirs et des nichoirs, et de l’autre, des bancs pour rêver. Stéphane Vigny rend « un hommage aux inventeurs du béton armé » avec Épi. Le plasticien a reproduit l’épi en bois, numéro 8, en utilisant la technique du rusticage.
Retour de la lune
Pacifique est une sculpture de 8 mètres de haut élevée avec six amphores en bronze. Edgar Sarin fait là un clin d’œil à ces containers antiques remplis de vin et d’huile d’olive. De la bibliothèque universitaire jusqu’au Bains des Docks, Joël Andrianomearisoa met en lumière deux phrases : Sur la vague infinie se joue le théâtre de nos affections et Sur le crépuscule du temps se dessinent nos promesses éternelles. Avec Cosmo Danchin-Hamard, dix bus se transforment en bateaux.
No Reason to move avec Max Coulon qui va installer une cabane-personnage, quelque peu étrange, sur le toit du bâtiment de manœuvre du bassin du Roy. Emmanuelle Ducrocq posera sur des mâts une chaise. Pour Entre, il y en aura 25, comme autant de quartiers de la ville du Havre, qui tourneront selon la direction du vent.
Le vent, encore, sera déterminant dans la création de Josselin Desbois qui a imaginé une Aura à plusieurs passages couverts traversant les îlots des immeubles Perret. Le bleu sera aussi intense que le souffle du vent. Enfin, c’est une œuvre qui était très attendue. La Lune d’Arthur Gosse vient à nouveau se poser au Havre dans le square Saint-Roch. Cet astre magnifique crée une magie au milieu de la végétation. Quant à Grégory Chatonsky, artiste associé, il écrit le deuxième épisode de La Ville qui n’existait pas. Grâce à l’intelligence artificielle, il mêle deux réalités pour redessiner Le Havre entre 1971 et 2024.
Infos pratiques
- Du 22 juin au 22 septembre dans la ville du Havre
- Gratuit