Festival à Rouen : le Courtivore est majeur

Le Courtivore commence mercredi 16 mai. C’est parti pour trois semaines de projections de courts métrages à l’Ariel à Mont-Saint-Aignan et à l’Omnia à Rouen. Au programme : une sélection compétitive de 24 films, la découverte de 8 courts métrages pour les enfants et quatre soirées thématiques.

Il est devenu le rendez-vous incontournable pour les cinéphiles. Depuis 18 ans, Le Courtivore propose une sélection pertinente et originale de courts métrages dans l’agglomération rouennaise. Il est aussi un festival attendu par les réalisateurs qui sont de plus en plus nombreux à envoyer leurs œuvres au comité de sélection. Cette année, pas moins de 1 100 films ont été visionnés par les membres de l’association.

Le Courtivore, c’est plus de trois semaines de festival avec tout d’abord une compétition arbitrée par le public et un jury de 7 jeunes de 18 à 30 ans. 24 films, de genres et de styles différents, ont été sélectionnés pour cette dix-huitième édition. On y parle de solitude, beaucoup, de guerre, , de famille, d’amour, de capitalisme… Comme les années précédentes, huit des 24 courts métrages sont projetés lors des trois actes qui se tiennent les 16, 23 et 30 mai à l’Ariel à Mont-Saint-Aignan. A l’issue de chaque soirée, les spectateurs votent leurs deux films préférés. Au programme de la finale du 8 juin à l’Omnia à Rouen : les six courts métrages sélectionnés. Le public sera à nouveau sollicité pour désigner le lauréat 2018.

Le désir d’envol, le sexe, Duchamp et le langage

Ce 18e Courtivore présente quatre soirées thématiques. Une belle occasion de « se raccrocher à un événement, de multiplier le nombre de partenaires et de croiser les publics. Les uns viennent rencontrer le Courtivore et les autres découvrent de nouveaux lieux », remarque Elian Pirio du Courtivore. Premier thème : Les courts-volants samedi 26 mai au centre photographique à Rouen qui propose une exposition sur le désir d’envol. Il y a aussi la participation à la soirée Sex Pix3l samedi 2 juin aux Copeaux numériques avec C’est pas la taille qui compte ou six courts métrages évoquant la sexualité avec humour et poésie. Le Courtivore rend également hommage à Marcel Duchamp mercredi 6 juin au musée des Beaux-Arts avec la projection d’une œuvre de l’artiste lui-même, Anemic Cinema, datant de 1926, et de films surréalistes plus récents. Le langage est au centre de cette soirée, Lost in translation, jeudi 7 juin à l’Alliance française. Cinq films racontent les situations aussi absurdes que dramatiques quand la barrière de la langue est un obstacle. « Pour nous, programmer des soirées thématiques est une autre démarche », confie Elian Pirio. « Nous devons effectuer un travail de recherche. Avec le temps, nous avons une belle vision de tout ce qui est sorti ces dernières années. Nous n’avons pas d’archives mais nous avons une bonne mémoire. C’est comme dérouler un fil. Cela permet également de projeter à nouveau des films que nous avions aimés et de leur donner une autre chance d’être vus ».

Pendant ces trois semaines de festival, ce sont 56 courts métrages (documentaires, fiction, animation…), tournés par des cinéastes de 16 nationalités différentes, qui sont à découvrir.

 

Le programme du Courtivore

  • Mercredi 16 mai à 20 heures : premier acte au cinéma Ariel à Mont-Saint-Aignan. Tarif : 4 €
  • Mercredi 23 mai à 20 heures : deuxième acte au cinéma Ariel à Mont-Saint-Aignan. Tarif : 4 €
  • Samedi 26 mai à 20 heures : soirée thématique, Les Courts-Volants, au centre photographique, 15, rue de la Chaîne à Rouen. Entrée gratuite
  • Mercredi 30 mai à 20 heures : troisième acte au cinéma Ariel à Mont-Saint-Aignan. Tarif : 4 €
  • Samedi 2 juin à 20 heures : soirée thématique, C’est pas la taille qui compte, aux Copeaux numériques, 12, rue Ursin-Scheid à Petit-Quevilly. Prix libre
  • Mercredi 6 juin à 14 heures : le Courtivore en short à l’Omnia à Rouen. Tarif : 4 €
  • Mercredi 6 juin à 20 heures : soirée thématique, Duchamp-Contrechamp, au musée des Beaux-Arts à Rouen. Entrée gratuite
  • Jeudi 7 juin à 20 heures : soirée thématique, Lost in translation, à l’Alliance française, 80, boulevard de l’Yser à Rouen. Entrée gratuite
  • Vendredi 8 juin à 20 heures : finale à l’Omnia à Rouen. Tarif : 5 €
  • Programme complet sur https://courtivore.com