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La musique électronique de A à Z avec le GRAMI

photo 1 Montreur d'ours

Tout savoir sur la musique électronique ? C’est possible avec le GRAMI, le Groupe de recherche et d’analyse de la musique et des instruments, qui raconte L’Histoire probable de la musique électronique, une conférence aussi sérieuse que drôle, les 21 et 23 février au Volcan au Havre et le 27 mars au Drakkar à Neuville-lès-Dieppe.

Ils sont trois hommes, tous chercheurs, pas trop fous et pas trop sérieux non plus. Leur domaine : la musique électronique. Les trois complices « baignent dedans depuis leur enfance. C’est à cause de nos parents qui travaillaient ensemble et possédaient différents instruments des années 1960 et 1970. Ce sont des objets dont nous sommes tombés amoureux et qui font partie de nos vies », se souvient Matthias Kristalsson.

Depuis plusieurs années, ils passent leurs journées à remonter le temps. Leur objectif : écrire l’histoire d’un courant musical qu’ils considèrent comme trop méconnu. Récemment, ils ont été récemment de sortir de leur laboratoire pour partager le fruit de leur recherche. Les trois membres du GRAMI (Groupe de recherche et d’analyse de la musique et des instruments) donnent désormais des conférences-concerts pour raconter L’Histoire probable de la musique électronique. Ce sera les 21 et 23 février au Volcan au Havre et le 27 mars au Drakkar à Neuville-lès-Dieppe.

Manipuler le son

Matthias Kristalsson, Daniel Gosselin et Gustav Maartens sont les trois chercheurs en blouse blanche du GRAMI. Ils ont emporté avec eux toutes sortes de machines et d’instruments de mesure. « C’est très important de montrer comment ils fonctionnent, d’expliquer pourquoi ils sont été légitimés. Tous ont eu une influence sur les sonorités et les styles de musique », remarque Matthias Kristalsson. Il y a les synthétiseurs modulaires, chers à Moog, les séquenceurs, les boîtes à rythmes, les enregistreurs à bande et le fameux theremin. « C’est le plus ancien instrument de musique électronique. En 1917, Léon Theremin a une vingtaine d’années. Il est russe et employé dans une radio. Il invente un boîtier qui permet de changer la note de fréquence avec une antenne. Ce qui crée un larsen électronique. Cet instrument sera ensuite utilisé pour remplacer la voix », rappelle Matthias Kristalsson.

C’est le point de départ de leur Histoire probable déclinée en plusieurs chapitres. Les trois conférenciers reviennent également sur les luthiers importants, les divers courants de la musique électronique, les compositeurs… Après la théorie, la pratique. Place donc à la musique. Les trois scientifiques interprètent des titres composés à la manière des plus artistes de musique électronique, comme Kraftwerk. Ils se promènent dans les méandres de cette histoire jusqu’au début des années 1980. « Nous pouvons apparaît un peu comme vieux jeu mais nous sommes plutôt tournés vers le passé ». Ces trois-là aiment rester dans leur monde, bidouiller, comprendre les évolutions technologiques qui permettent de manipuler le son.

  • Mercredi 21 et vendredi 23 février à 18h30 au Volcan au Havre. Tarif : 5 €. Réservation au 02 35 19 10 20 ou sur www.levolcan.com
  • Mardi 27 mars à 19 heures au Drakkar à Neuville-lès-Dieppe. Tarif : 5 €. Réservation au 02 35 82 04 43 ou sur www.dsn.asso.fr
  • Spectacle tout public à partir de 9 ans