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Rover, pour la scène

Le Printemps est toujours musical au parc des Provinces à Grand-Quevilly. Après Darko, un quatuor normand, Rover, un grand gaillard aux allures de dandy, dévoile vendredi 21 juin un univers mélancolique, torturé.

 

ROVER_2 - copieTimothée Régnier est un grand voyageur. Né en France, il a passé son enfance et son adolescence aux Etats-Unis. Il a ensuite rejoint son frère, installé au Liban où il commence une carrière musicale en tant que guitariste. Le groupe punk-rock, The New Government, acquiert une belle notoriété, tourne au Liban, en Jordanie, en Syrie, à Chypre…

 

Puis, toute cette belle aventure s’arrête du jour au lendemain il y a trois ans. La raison : Timothée Régnier n’a plus de visa de résident. Il doit ainsi retourner en France. Le Globe-Trotter atterrit alors dans une vieille demeure en Bretonne. Seule lumière à ce sombre tableau : la maison est remplie d’instruments de musique. C’est le moment de composer pour panser cette blessure.

 

 

Timothée Régnier devient alors Rover, un nom de scène qui s’est vite imposé. Un nom qui rappelle une marque de voiture où enfant, Timothée Régnier, écoutait de la musique à l’arrière. Un nom proche du verbe anglais, rove qui signifie errer. Avec cette nouvelle identité, Rover a dessiné son projet artistique à partir d’influences, comme Bowie, Joy Division, Bach, Interpol, qu’il assume complètement. A partir de cette bande originale, il a imaginé cet album éponyme, sorti en février 2012. Il y a de la nostalgie, de la mélancolie, du lyrisme porté par une voix, capable de grands écarts entre un timbre orageux et une montée vers les sommets. Un autre voyage a commencé pour Rover.

 

  • Vendredi 21 juin à 20 heures au parc des Provinces à Grand-Quevilly.
  • Concert gratuit
  • Première partie : Darko