Des temps forts à L’Éclat

photo Alban Van Wassenhove

Plusieurs temps forts ponctuent cette nouvelle saison à L’Éclat à Pont-Audemer qui reste toujours aussi éclectique.

Pour cette saison, Simon Fleury affirme une ligne artistique qu’il trace depuis son arrivée à la direction de L’Éclat à Pont-Audemer. Il garde une pluridisciplinarité dans sa programmation. De la musique avec le bassiste Richard Bona, en duo avec Alfredo Rodriguez, pianiste, Bertrand Belin, toujours aussi élégant, les Dakh Daughters et un cabaret rock. Du cirque avec June Compagnie, jamais trop sérieuse, El Nucleo, virtuose et espiègle. Le théâtre raconte le monde dans De la Morue de Vertical Détour, 1336 (Paroles de Fralib) de Philippe Durand, Je demande ma route de Roukata Ouedraogo. Il est plus intime dans Cent Mètres Papillon de Maxime Taffanel, dans La Mécanique du hasard du Théâtre du Phare, dans Exit d’Akté, dans Crocodiles de Barbès 35 ou encore Les Bijoux de pacotille de La Part des anges.

Le jeune public tient une large place dans cette saison 2019-2020. Simon Fleury propose 30 spectacles pour différentes tranches d’âge. L’événement phare reste le festival NOOB. Là, le théâtre, la danse et la musique se mêlent aux arts numériques. Les artistes les considèrent comme une discipline à part entière et créent de nouveaux langages.

Une clôture avec le collectif Bajour

La saison de L’Éclat est ainsi ponctuée de plusieurs temps forts. Outre le Noob, il y a Fragment(s), un festival de théâtre qui permet à des compagnies de présenter une première étape de travail. Les Compagnons Butineurs joueront Mont Analogue sur le continent de plastique. Daphné Big Nwanak propose une Lecture américaine pour raconter l’exil. Région en Seine est l’occasion de découvrir des spectacles de troupes normandes comme Les Échappés vifs avec We just wanted you to love us, le Théâtre des Crescite avec Bérénice, Dodeka avec Le Principe d’Archimède, le CCN de Caen avec Vivace et Denize en duo. 

C’est le collectif Bajour qui terminera cette saison. Cinq spectacles sont programmés le temps d’une semaine pour comprendre la démarche artistique, le langage et l’humour de cette troupe, formée en 2015 en Bretagne. Il sera question de La Mort qui tue, de Bob Marley, de Marguerite Duras, de réunion de famille, de départ et d’amour.

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