La compagnie PJPP fait des bêtises

photo : Wilfried Lamotte

Dans sa nouvelle création, la compagnie PJPP évoque ces petits riens, prétextes à des discussions interminables. Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre (ce qui rend la baignade bien plus agréable), entre théâtre et danse, se joue les 30 juin et 1er juillet au théâtre des Bains-Douches au Havre en ouverture du festival Pharenheit, porté par Le Phare, centre chorégraphique du Havre Normandie.

Claire Laureau et Nicolas Chaigneau, les deux fondateurs de la compagnie PJPP, aiment les situations absurdes. Ils s’en amusent et imaginent des spectacles. Dans leur première création, Les Déclinaisons de Navarre, ils ont détourné et décomposé la rencontre entre Henry de Navarre et Marguerite de Valois, la future reine Margot. Cette fois, ils s’attachent à ces petits moments qui peuvent apparaître futiles mais se révèlent loufoques.

Le duo qui a un vif goût pour l’observation a commencé à travailler « pendant une période de résidence sans avoir en tête le fait de créer un deuxième spectacle. C’était de manière informelle. Nous avions une série de personnages et de situations et ce thème de la bêtise, dans le sens de futilité ou banalité. Cela génère des scènes comiques », explique Nicolas Chaigneau. Il y en a certains qui partent dans des monologues et ont la capacité de rebondir sur leur propre discours, d’autres qui prennent tant de temps pour finir leur phrase… 

En improvisation

Avec une telle thématique, il fallait à ce spectacle un titre intriguant : Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre (ce qui rend la baignade bien plus agréable), présenté les 30 juin et 1er juillet au Havre pour le lancement du festival Pharenheit. C’est une suite de saynètes jouées à quatre, Claire Laureau, Nicolas Chaigneau, Julien Athonay et Marie Rual. Les uns interprétant les « auteurs », les autres, les « victimes ».

« Nous sommes dans un jeu naturaliste. Tout se lit sur les visages, dans les postures et les corps. Nous avons beaucoup travaillé le rythme. Le texte est improvisé. Pour nous, c’est vertigineux car ce n’est pas un domaine que nous maitrisons. La pièce autorise de bafouiller, de trébucher sur les mots. Comme dans la vraie vie. Le jeu est au cœur de la pièce ». Avec la compagnie PJPP, il y aura aussi de la causticité.

Infos pratiques

  • Mercredi 30 juin et jeudi 1er juillet à 19 heures au théâtre des Bains-Douches au Havre. 
  • Durée : 50 minutes
  • Tarifs : 5 €, 3 €
  • Réservation au 02 35 26 23 00 ou sur www.pharenheit.fr
  • photo : Wilfried Lamotte