Barbara Mélois déploie un univers lumineux et magique en cellophane dans Diaphanie ou les mémoires d’une fée, une histoire inspirée du conte de Perrault, Cendrillon, et racontée mercredi 11 janvier au Passage à Fécamp.
Il a suffi qu’elle marche malencontreusement sur un bouquet de fleurs pour qu’elle reste intriguée par la cellophane. Barbara Mélois aime les matières, pas les plus nobles, et tout son travail artistique commence par des explorations et des manipulations. « Je suis curieuse et je réfléchis beaucoup avec les mains. Alors je vais où chaque matière m’emmène ». La cellophane a surpris la marionnettiste par ses caractéristiques. « Elle reprend toujours sa forme d’origine. Elle peut prendre vie et avoir aussi une vie autonome parce qu’elle a une mémoire de forme ».
Pour Diaphanie ou les mémoires d’une fée, joué mercredi 11 janvier au Passage, elle a construit un univers de conte, en s’inspirant de l’histoire de Cendrillon. La citrouille se transforme bien en carrosse. Barbara Mélois a plus d’un tour dans son castelet. Avec la cellophane et un pistolet à colle, sa « baguette magique », elle manipule la matière, crée des formes, un château, des personnages, des robes et des ambiances sonores. Elle incarne aussi une fée, quelque peu sorcière, qui revient sur ses expériences professionnelles.
Diaphanie ou les mémoires d’une fée se déroule dans un décor de transparence et de lumières. Tout scintille. Idéal pour une Cendrillon, fragile, délicate et remplie de rêves. La fée amène la petite touche d’humour.
Infos pratiques
- Mercredi 11 janvier à 15 heures au Passage à Fécamp
- Durée : 50 minutes
- Spectacle à partir de 6 ans
- Tarifs : 8 €, 5 €
- Réservation au 02 35 29 22 81 ou sur www.theatrelepassage.fr
