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Le rock brut des Slaughterhouse Brothers

C’est un retour à Evreux, à Rock in Evreux, pour The Slaughterhouse Brothers, groupe originaire de l’Eure et installé à Caen depuis quelques années. Le quartet revient avec un deuxième album intitulé The Man is gone.

L’étape, souvent délicate, du deuxième album est franchie. Et bien réussie. The Slaughterhouse Brothers, groupe caennais, ont publié The Man is gone. Ce sont des titres pop, d’autres plus rock, des ballades sexy, le tout dans des ambiances plus psychédéliques que celles du premier disque, Hometown Boys, pour raconter des voyages, évoquer des émotions. Le quartet a également opté pour un son plus brut, ne masquant pas quelques accidents. Pour The Man is gone, The Slaughterhouse Brothers sont allés se réfugier au Capitola Analog Studio de Nicolas Brusq. « Là-bas, il n’y a pas d’ordinateur. Nous avons enregistré sur bande magnétique. Pendant ce travail, nous n’avons pas regardé mais écouté la musique. Nous avons davantage fait confiance à nos oreilles », raconte Lancelot, chanteur et auteur des textes.

Donc pas question de refaire un premier album bis. « Nous avons enregistré dans des conditions du live et pas chacun notre tour. Nous avions envie de nous surprendre, d’être plus dans la spontanéité. Le plus souvent, avant l’enregistrement, on répète plusieurs fois. La prise n’est plus alors qu’une redite ».

The Man is gone reste une étape importante dans la vie des Slaughterhouse Brothers. « Grâce à cette façon de faire, nous avons trouvé notre son. Nous sommes plus indé et cela nous correspond davantage et se retrouve en cohérence avec ce que nous écoutons. Nous voulions déjà ce son sur le premier album mais nous n’avions pas réussi », explique le chanteur. La préparation du troisième album, en cours, affinera encore cette écriture.

 

 

  • Vendredi 23 juin à l’hippodrome de Navarre à Evreux à Rock in Evreux