C’est leur première comédie musicale

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Une troupe de 30 élèves des départements Théâtre, Danse et Musique du conservatoire de Rouen revisite dans Grizzz les comédies musicales les plus connues. Elle sera vendredi 2 juin à l’espace Marc-Sangnier à Mont-Saint-Aignan.

Julie joue Delphine, une femme candide. Lou se fond dans la peau de plusieurs personnages. Maxime, lui, devient un chef de gang, « une petite frappe un peu bagarreur mais très fidèle à sa bande ». Quant à Alexandre, il est un animateur télé, faussement sympathique. Les voilà tous les quatre, élèves du conservatoire de Rouen, interprètes d’une comédie musicale, Grizzz, présentée vendredi 2 juin à l’espace Marc-Sangnier à Mont-Saint-Aignan.

Un défi pour les quatre artistes. Ils jouent leur première comédie musicale. Un genre qu’ils affectionnent pour « le show », « la pluridisciplinarité », « la joie » transmis par les spectacles, même « le côté kitch ». Un défi aussi pour les deux danseuses. « Nous sortons de notre spécialité pour toucher à d’autres disciplines artistiques. Je n’avais jamais joué jusqu’alors », remarque Julie. « Nous interprétons des personnages et nous devons nous adapter, assumer ces rôles. Ce n’est simple mais cela permet de se découvrir de nouvelles capacités et ouvre des portes », ajoute Lou.

« Une bonne ambiance »

Un défi encore pour les deux comédiens qui dansent et chantent aussi. Néanmoins, la comédie musicale demande selon Alexandre et Maxime, « un jeu différent. Le jeu de regard est très important. Nous sommes davantage dans le démonstratif. Il faut rester dans l’objectif du show ».

Grizzz, dirigé par les deux enseignantes du conservatoire, Caroline Lavoinne et Aline Mottier, est un mash-up de plusieurs comédies musicales. Ce spectacle emprunte à West Side Story, Grease, Starmania, Cell Block Tango, Hairspray, The Cabaret Girl, Les Demoiselles de Rochefort… Les 30 élèves du conservatoire de Rouen s’amusent à créer ce Grizzz. Portés par « une bonne ambiance » et « une bienveillance », ils jouent pour « le plaisir de partager ». Ils n’oublient pas : « Nous n’avons pas le droit à l’erreur et devons prouver que nous sommes au niveau  ».

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