Les cinémas normands sont en fête

photo : Es Cazal Film / Caroline Bottaro

Du 22 au 24 septembre se déroule La Fête des cinémas normands. Une 3e édition pour bénéficier d’un tarif unique dans 67 salles et découvrir en avant première quatre longs métrages tournés en partie dans la région et soutenus par Normandie Images.

Pour cette 3e Fête des cinémas normands qui commence ce vendredi 22 septembre, le contexte est plus joyeux. Lors des deux premières éditions, les salles restaient encore très inquiètes après les 300 jours de fermeture, l’instauration d’un pass sanitaire et une chute de 30 % de leur fréquentation. Malgré le soutien, elles affichaient une réelle incertitude. 

D’où cet événement de trois jours pour inciter le public à revenir dans les salles. En 2023, il est certes davantage présent mais les chiffres demeurent en deçà des années d’avant-Covid. Accompagnée par la Région, la Fête des cinémas normands, avec un tarif à 5 € pour toutes les séances, est une piqûre de rappel à chaque rentrée. Le bilan de l’opération est positif puisqu’elle séduit. En 2022, 62 174 spectatrices et spectateurs sont allés au cinéma. Ils étaient environ 50 000 l’année précédente. 

Un regard sur le cinéma en Normandie

Autre objectif de La Fête des cinémas normands : montrer toute la vitalité du septième art dans la région à travers un programme d’avant première de quatre longs métrages qui ont bénéficié du fonds d’aide régional et du dispositif d’accueil de Normandie Images. Captives d’Arnaud des Pallières est un retour sur Le Bal des folles donné à la fin du XIXe siècle à l’hôpital psychiatrique de la Pitié Salpétrière. Le réalisateur réunit un beau casting avec Mélanie Thierry, Carole Bouquet, Marina Foïs, Josiane Balasko, Lucie Zhang, Yolande Moreau… Dans Linda veut du poulet, un film d’animation, Chiara Malta et Sébastien Laudenbach racontent l’histoire d’une petite fille punie de manière injuste. Franck Dubosc et Karin Viar jouent dans Nouveau Départ de Philippe Lefebvre un couple qui cherche à réveiller sa flamme. Une jeune femme, serveuse, (Louane) devient chauffeur d’un juge (Michel Blanc). Ce qui va bouleverser sa vie. C’est le scénario de Marie-Line et son juge de Jean-Pierre Améris (en photo).

La Normandie, terre de cinéma, a accueilli en 2022 une vingtaine de tournages pendant 357 jours. « Elle est appréciée pour la diversité de ses paysages et sa proximité de Paris », rappelle Denis Darroy, directeur de Normandie Images. S’ajoutent « une réponse rapide aux équipes de tournage quand elles cherchent un château, une maison des années 1950 et un vivier de techniciens qui viennent en renfort. C’est une retombée énorme en terme d’emplois ». En 2023, la région Normandie a apporté une enveloppe supplémentaire de 500 000 € aux 2,1 millions du fonds d’aide pour favoriser le développement des tournages de séries audiovisuelles..

Infos pratiques

  • Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 septembre dans 67 cinémas en Normandie
  • Tarif : 5 €