Alexis Desseaux s’engage à Rouen

Alexis Desseaux, avec Camille Jouhair, directeur des Regards du cinéma du monde
Alexis Desseaux, avec Camille Jouhair, directeur des Regards du cinéma du monde

Le nom d’Alexis Desseaux est trop souvent associé à celui d’un personnage de la série Julie Lescaut. Le comédien, né et formé à Rouen, a certes joué pendant vingt ans le rôle de l’inspecteur Vincent Motta. Il met aussi tout son talent au service du cinéma, en privilégiant les films d’auteur, et du théâtre. Il va entamer les répétitions de la 51e pièce de sa carrière, Les Trois Derniers Jours d’un facteur poilu de Gérard Pirodeau. Sans oublier son projet Théâtrissime qui permet d’emmener le théâtre dans l’entreprise. Alexis Desseaux, comédien au jeu physique, reste un homme généreux qui conjugue le verbe partager à tous les temps, qui apporte son soutien à de jeunes auteurs et à des événements régionaux. Cet été, il était à Dieppe pour le festival du film canadien. Il est à Rouen aux Regards sur le cinéma du monde qui se tient jusqu’au 31 janvier.

 

Pourquoi participez-vous aux Regards sur le cinéma du monde ?

Dans un premier temps, il y a la rencontre avec un bonhomme (Camille Jouhair, directeur du festival, ndlr). Vu ses origines (Afrique de l’Ouest, ndlr) et son parcours, on comprend comment il arrive à être dans la résistance intelligente. J’aime les gens qui sont dans la profondeur de la réalité. Et cela fait 19 ans que le festival a lieu. On pourrait se demander pourquoi cette thématique mais il le vit tellement que le festival s’impose. Aujourd’hui, il y a 150 films projetés, 47 nations représentées. Il y a des courts et des longs métrages, des documentaires. Le festival est un rendez-vous artistique incontournable dans la région.

 

Connaissez-vous ces différents cinémas ?

Je connais davantage le cinéma de l’Europe de l’Est. Cela provient certainement de mes origines russes. En revanche, je ne connais pas le cinéma africain. Je suis très content de le découvrir ici.

 

Que souhaitez-vous apporter aux Regards sur le cinéma du monde ?

J’ai une réelle envie de m’engager dans ce festival. Il y a des liens à tisser, des dynamiques à créer, notamment avec le festival du film canadien de Nicolas Bellenchombre. On peut imaginer des masterclass. Je veux défendre le cinéma d’auteur qui a de belles idées, une intention louables. C’est la même chose au théâtre.